Housse de couette (264X224 CM)

  • - Dessus entièrement imprimé en couleurs vives et dessous blanc.
  • - Dessus 100 % polyester et dessous 50% coton/50 % polyester.
  • - La fermeture éclair est dissimulée et les cordons à l'intérieur de la housse permettent de maintenir votre couette en place (pour les couettes telles que celles fabriquées aux États-Unis).
  • - Disponible pour les lits de format 1 place à king size (tailles US). Veuillez consulter le guide des tailles présent sur le site de notre partenaire distributeur pour en savoir plus sur les dimensions de ce produit.
  • - Couette non fournie.
  • - Lavable en machine.
  • - Plusieurs tailles disponibles

À partir de
143,50 €

Oeuvre originale

Les Danseurs bleus - 1995
PAS355/7242022

Cette collection regroupe 114 dessins ou peintures sur planches, réalisés de 1989 à 1997. Ils représentent, dans une multiplicité d’univers oniriques et colorés, toute une série de couples. Il n'a pas été toujours aisé de les distinguer de ceux de la collection "Personnages suspendus".

Texte de Jean-Paul Perrenx: « Dans ma peinture, j’aime cerner, ceinturer, tracer, sillonner, creuser, griffer. Le trait, à la pointe du pinceau, à la largeur de la brosse, ou sous la pointe d’un clou, façonne son itinéraire, se place à la place que je lui donne par rapport à mon état d’esprit d’un moment, à ma vision des choses, à l’état d’âme de ma pensée d’un matin, d’un soir ou d’un autre jour. Il y a dans mes registres du trait qui file sur la toile, celui que ma main trace sûre d’elle. Ce trait-là me plaît. Il me satisfait car il est comme je l’imagine, comme je veux qu’il soit. Il dessine souvent un visage, des yeux, des lèvres, et je ne sais quoi encore, avec la précision que mon œil décide, avec la dextérité de la main qui envisage dans l’instant. Et puis, il y a l’autre version, l’autre version des choses, l’autre façon de faire ou de ne pas faire, car cette fois-ci la main papillonne, et prend la vie du dessin avec désinvolture. Quant à mon œil lui, il fait semblant de regarder ailleurs, de regarder dehors, de regarder un peu où il veut. Je parle ici du trait maladroit. Le trait maladroit est celui qu’on laisse grandir tout seul. Soit il est amoureux, amoureux d’une couleur, soit il a trop bu d’essence à la térébenthine. Ce trait-là, et peu importe la mine du peintre, voyage sur le format sans billet, en fraude, en passager clandestin. Il se fiche bien du contrôleur, du chef de gare, du chef de toile à la mine de plomb bien taillée. Il est enfantin sur la peinture et il ne tient pas à être là où on l’attend. La main, ma main, devient fataliste, même si je sais qu’elle sait compter sur ses doigts, au moins jusqu’à cinq, pour dessiner la situation l’air de rien. C’est comme un vélo lorsqu’on lâche le guidon. On roule un peu en zigzag mais on suit son chemin comme il se doit dans ces cas-là. »

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